10 juillet 2012
Peu m'importe
Mon âme a pris racine loin de mes rêves
Tout me semble si vrai soudain
J'accueille chaque jour qui se lève
Peu m'importe le goût des lendemains.
Je suis entrée dans le vif du sujet
Sans qu'une clotûre ne me blesse
Dans ma mémoire j'ai appris à ranger
A la tombée du soir, les images qui naissent.
Mon amour le plus cher s'est évanoui
Dans le froid d'une nuit de décembre
Les instants merveilleux de ma vie
Sont relégués dans cette sombre chambre
Mais j'ai jeté la clé
Mes yeux ont vu tant de paysages
Je ne veux pas les fermer
Juste me laisser porter entre deux rivages.
Je coule dans l'oubli avec indolence
Tandis que je fais semblant d'avancer
Je croque la vie avec insolence
Mais l'espoir reste glacé.
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